Le retour d’expatration du « conjoint suiveur »

La charge de travail du conjoint d’expatrié lors du retour d’expatriation

Lors du retour d’expatriation, le conjoint d’expatrié ou « conjoint suiveur” va être en première ligne pour gérer le déménagement. Il devra également s’occuper de l’aménagement du nouveau domicile, les formalités administratives, les visites médicales des uns et des autres, etc… Tout cela devra être fait dans un temps record.
Il peut aussi être amener à rechercher un nouvel emploi, choses par forcément évidente après un « trou » de plusieurs années dans le CV.

retour d'expatriation

En effet, l’autre conjoint est généralement tout accaparé par l’acclimatation à son nouveau poste en France. Il va ainsi se révéler peu disponible pour aider dans toutes ces démarches. L’adaptation de la famille va souvent reposer sur les épaules du conjoint “suiveur”. Ceci va parfois être lourd.

 

L’importance que le conjoint d’expatrié se refasse un tissu social

Il est ainsi important que le « conjoint suiveur » se refasse un tissu social.
Dans de nombreuses villes, il existe un accueil AVF (Accueil des Villes Françaises). C’est un bon moyen d’avoir des informations sur la ville et de rencontrer de nouveaux arrivants.
Par exemple, à Paris, la FIAFE propose depuis septembre 2015 l’association France Retour Accueil, histoire de retrouver d’autres expats qui reviennent de poste.
Ainsi, le fait de constater que nous passons par les mêmes questionnements ou difficultés que les autres permet souvent de relativiser nos problèmes voire de nous déculpabiliser.
De même, d’autres organismes comme Expat Communication proposent des journées ou des stages dédiés au retour.
Les conjoints peuvent également s’investir dans les associations de quartiers, de loisirs, etc… L’important étant de s’investir dans un ou des nouveaux projets au lieu de penser avec nostalgie à ceux que nous avons quitté.

Si vous êtes conjoint suiveur et que vous rencontrez des difficultés psychologiques, sachez qu’il est possible de consulter à distance. En tant que psychologue diplômée, j’accompagne des expatriés depuis 2012.
Pour me contacter : ICI


Source : les défis du « conjoint suiveur »

L’expatriation du « conjoint suiveur »

Concernant les expériences d’ expatriations, nous constatons que le conjoint suiveur ou conjoint d’expat est une conjointe dans la grande majorité des cas. En effet, environ 90% de conjoints d’expatriés sont des femmes.
La plupart du temps, le conjoint d’expatrié ne travaille pas. En effet, l’augmentation du pouvoir d’achat qui accompagne fréquemment l’expatriation rend souvent possible cette situation. Le séjour à l’étranger est effectivement souvent l’occasion de changer style de vie.

expatriation du conjoint suiveur

Renoncement à une situation professionnelle

Lorsque le conjoint a, avant de partir, une vie professionnelle qui l’intéresse et dans laquelle il s’investit, la perspective d’y renoncer pendant plusieurs années n’est pas toujours envisagée avec enthousiasme.

Il peut arriver que le conjoint réussisse à trouver une activité professionnelle à l’étranger. Ce n’est, malgré tout, pas le cas le plus fréquent.
Lorsque le conjoint ne peut pas travailler alors qu’il le souhaiterait, ou bien a un travail qui ne correspond pas à ses aspirations, la situation peut être fort mal vécue. Il est possible qu’il ressente le sentiment de briser sa carrière. Il risque également d’éprouver une frustration intellectuelle et sociale. Le conjoint risque aussi de se sentir dépendant financièrement vis-à-vis de son conjoint. Et, il peut également avoir un sentiment de se « sacrifier » alors que son conjoint voit au contraire sa carrière s’envoler, etc…

Faire de cette période une chance

Heureusement, bon nombre de conjoints parviennent à saisir l’opportunité qui leur est offerte de faire de cette période d’inactivité professionnelle forcée une chance. En effet, ils auront du temps pour se consacrer davantage à leurs enfants, faire du sport, etc… Ils pourront également apprendre la langue du pays, faire du tourisme. Ils pourront aussi développer un réseau social, préparer une reconversion professionnelle, etc…

S’investir au sein d’associations

Les conjoints d’expats sont souvent actifs au sein d’associations d’expats. Ils s’investissent, par exemple, au sein de la FIAFE (Fédération Internationale de Accueils Français et francophones d’Expatriés).
Ils peuvent prendre part également à des associations qui défendent les droits et les intérêts d’une population précise. Nous les retrouvons ainsi au sein de l’AFCA MAE (Association des conjoints des agents du ministère des affaires étrangères ) ou de l’ANFEM (Association nationale des femmes de militaires).
Les conjoints sont également actifs au sein des associations de parents d’élèves, des associations caritatives ou humanitaires…
Bon nombre de conjoints se consacre à une activité bénévole, activité qu’il pourra organiser à sa guise en terme d’horaires et de contraintes .
Le bénévolat permet d’acquérir ou de développer de véritables compétences comme l’organisation d’événements, encadrement d’équipe, relations publiques, gestion de site web…. Ces compétences pourront ensuite être valorisées lors du retour en France.


Si vous êtes conjoint suiveur et que vous rencontrez des difficultés psychologiques, sachez qu’il est possible de consulter à distance. En tant que psychologue diplômée, j’accompagne des expatriés depuis 2012.
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Source : les défis du « conjoint suiveur »

Apport des nouvelles technologies lors d’une expatriation

Les nouvelles technologies numériques offrent aux expatriés beaucoup de possibilités pour maintenir un contact étroit avec leurs proches. Cela leur permet de pouvoir communiquer beaucoup plus facilement.

réseaux sociaux Selon l’enquête Ipsos réalisée en 2015 « Liens et relations avec la France des Français résidant à l’étranger », 78% des Français établis à l’étranger rentrent en France au moins une fois par an. Entre ces retours estivaux, WhatsApp, Skype, Facebook et Instagram sont devenus les plus fidèles alliés de la communication des expatriés.

 

« Sans les réseaux sociaux, la séparation avec ce qu’on quittait nous arrivait de plein fouet. (…) observe Audrey Chapot, anthropologue, coach et conférencière. Maintenant, les technologies numériques facilitent la décision de s’expatrier car on sait qu’on ne sera pas ‘coupé du monde’ (…) ».
Depuis une quinzaine d’années, les expatriés ont également trouvé dans les blogs l’opportunité de partager facilement leur quotidien.

 

A chaque situation son niveau de communication

Pour ceux qui partent quelques années, « le port d’attache reste la France et le lien avec celle-ci via toutes les technologies est très important », explique Audrey Chapot.
D’autres testent l’aventure à l’étranger, sans savoir à priori s’ils rentreront en France. Dans ce cas, « les liens entretenus avec la France sont comme des balises, qui vont leur permettre d’en poser de nouvelles et ainsi construire leur expatriation », assure l’anthropologue.
Enfin, certains quittent la France avec un aller simple. Sans couper les ponts, ils prennent plus de distance et établissent des filtres dans leur communication, pour que celle-ci n’empiète pas sur leurs nouvelles rencontres à l’étranger.
Le tempérament des personnes, l’intention de l’expatriation, le modèle de l’expatriation (seul ou avec des enfants) sont autant de facteurs qui détermineront le besoin d’alimenter les liens avec son pays d’origine.

 

Ambivalence

Le recours aux technologies numériques, en créant une proximité « artificielle » avec son entourage, conduit parfois à des déconvenues.
« Je ne comprends pas, je l’avais si souvent au téléphone et je l’ai retrouvé tellement changé ! » est une phrase qu’Audrey Chapot entend régulièrement. Certaines épreuves, comme des deuils, peuvent lever le voile sur les travers des relations à distance. Ainsi, lâcher-prise va permettre de trouver un équilibre.

De plus, sachez qu’avec les nouvelles technologies, vous pouvez consulter un(e) psychologue à distance. En effet, en expatriation, il n’est pas toujours facile de trouver un(e) psychologue sur place parlant français. C’est pourquoi, je propose des consultations en ligne depuis 2012 à destination des expatriés.
N’hésitez pas à me contacter : ICI

Source : Communication des expatriés