Quel système de santé pour les expatriés au Japon ?

Vous voulez vous expatrier au Japon ? Avant de partir, il est important de connaître le système de santé du Japon.
Au Japon, le système de santé est réputé pour sa modernité et son efficacité.

Assurances santé au Japon

Le Japon propose deux principaux types d’assurance maladie :
– Le Shakai Kenko Hoken, d’une part, est l’assurance sociale des employés ouverte uniquement aux salariés : ce régime concerne toute entreprise établie au Japon comptant plus de 5 employés. Le salarié est couvert à hauteur de 80% de ses frais médicaux, ses ayants-droits (famille), quant à eux, sont couverts à 70%.
– Le Kokumin Kenko Hoken, d’autre part, est l’assurance maladie nationale ouverte à toute personne résidant au Japon, y compris celles qui ne travaillent pas. C’est le régime obligatoire pour tout autre catégorie d’expatrié non éligible au Shakai hoken. Ce régime couvre les frais médicaux à 70%.

L’inscription à l’assurance santé au Japon

L’inscription à l’assurance maladie nationale s’effectue auprès de la mairie du lieu de résidence au Japon. Elle s’effectue avec la carte de résident étranger. Cependant, pour les personnes éligibles à l’assurance sociale des employés, l’employeur peut remettre à document à transmettre à la mairie. Cette dernière enregistrera les personnes comme étant pris en charge par l’assurance des employés.

En cas de déménagement, il faut demander une nouvelle carte d’assurance auprès de la mairie du nouveau lieu de résidence.

Remboursement des frais de santé 

Ainsi, nous voyons que 80 % ou 70 % des coûts liés à la santé sont couverts par l’assurance santé. Mais cela signifie que 20 % à 30 % des frais de santé restent à la charge de l’expatrié.
De plus, certains soins sont mal remboursées. En effet, c’est le cas pour les soins dentaires, les traitements spécifiques (spécialités médicales), les hospitalisations en clinique privée, etc…
Il est également important de savoir que l’avance de frais peut être importante et le remboursement des médicaments peut prendre plusieurs semaines.

Si vous êtes expatriés au Japon (Tokyo, Osaka, Aichiken, etc…) et que vous ressentez le besoin d’un suivi psychologique, sachez qu’il est possible de consulter en français. En effet, depuis 2012, je propose des accompagnements psychologiques en ligne à destination des expatriés.
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Source :
Assurances santé au Japon
Le système de santé japonais

Le marché du travail au Japon

Le japon ou « pays du soleil levant » a une culture unique, qui fascine et attire. Or, le Japon est un pays vieillissant qui a besoin de main-d’œuvre. Alors, pour les expatriés, comment se situe le  marché du travail au Japon ?

Est-il facile de trouver un emploi au Japon ?

Il existe de nombreux sites spécialisés dans l’emploi qui publient des annonces pour des postes à pourvoir partout à travers le pays. Il est aussi possible de postuler directement auprès des entreprises qui embauchent des étrangers. Et si vous parlez japonais, vous pouvez élargir vos recherches aux sites japonais.
En tous cas, avoir un bon niveau de japonais permet d’ouvrir beaucoup plus de portes sur le marché du travail.
Ainsi, maîtriser le japonais, avoir de hauts diplômes ainsi qu’une solide expérience donnera de la valeur à votre cv.


Les secteurs qui recrutent des expatriés

Le secteur de l’enseignement des langues étrangères (particulièrement celui de l’anglais) reste le domaine des expatriés. En effet, vous pouvez trouver régulièrement des offres de professeur d’anglais ou d’ALT (Assistant Language Teacher) proposées par les instituts de langues. Il y a beaucoup d’entreprises d’ALT qui recrutent à l’étranger.

En dehors de l’enseignement, les expatriés peuvent travailler dans le secteur du tourisme ou de la traductions. Mais, pour les expatriés qui parlent couramment japonais et qui ont les qualifications requises, d’autres portes se sont ouvertes au fur et à mesure des années.

Les deux marchés du travail au Japon

Il existe deux marchés du travail bien distincts au Japon :

Le premier est celui attribué aux diplômés qui maîtrisent la langue japonaise ainsi que sa culture d’entreprise. Il faut avoir une réelle expertise et des compétences spécifiques. Cela va permettre une meilleure intégration avec un emploi fixe, un salaire correct et une possible ascension sociale. Mais c’est un marche très concurrentiel où parler l’anglais ne suffit pas.
Le second est le marché de la précarité, du temps partiel, du petit boulot (baito). Il est très ouvert et il y a énormément d’offres très régulièrement. Il y a très peu de critères de sélection et il n ‘est pas obligé de savoir parler couramment japonais. Par contre, les conditions de travail sont difficiles, les horaires peuvent être décalées, les salaires sont faibles. De plus, au niveau de la protection sociale, c’est le minimum.

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Source : Travailler au Japon

S’expatrier au Japon

Selon un classement d’ECA International, le Japon serait le pays d’Asie qui offrirait les meilleurs salaires aux expatriés.
Le pays serait l’un des plus chers au monde. Cependant, sur le terrain, la réalité nuance cependant ce constat.
Nous allons voir la réalité d’une expatriation au Japon.

Tokyo

Des salaires attractifs

Le Japon serait le meilleur pays en Asie en terme de rémunération pour les expatriés mais aussi le deuxième meilleur pays au monde derrière le Royaume-Uni.

Sur le terrain

Contrairement à la France, le chômage au Japon est, comme aux Etats-Unis, très faible (autour des 3%).
Ceci cache, malgré tout, une réalité en demie-teinte. En effet, le marché du travail japonais est dual.
Des secteurs comme ceux de la restauration, de la construction, des services offrent plus d’emploi précaires (travail non régulier, temps partiel etc.). Il y aurait une forte pression, une faible protection et un turn-over fréquent.
A côté, il y aurait un autre marché qui recrute : informatique, développement web, applications sur mobile, intelligence artificielle, e-commerce, finance, marketing digital etc… Ce sont bien ces secteurs qui tirent les salaires vers le haut, offrent des perspectives d’évolution de carrière, et une meilleure protection salariale.

Le logement

Lorsque nous parlons de “coût de la vie au Japon”, nous nous référons la plupart du temps à sa capitale, Tokyo. Mais le coût global de la vie y est relativement supérieur à celui d’autres régions du Japon.
S’éloigner du centre tokyoïte permet bien souvent de réduire la facture, tout en améliorant la qualité de vie : des logements plus spacieux, des zones d’habitation plus calmes, loin de l’agitation urbaine.

Des transports toujours à l’heure

Les transports sont toujours à l’heure, propres, avec des sièges chauffant en hiver et la climatisation pour supporter la canicule. Mais toute cette technologie a un coût.
Ainsi, au Japon et plus particulièrement à Tokyo, les transports coûtent cher.
Cependant, comme dans nombre d’autres villes, les écoliers et étudiants bénéficient de réductions. Quant aux salariés, leur transport est pris en charge par l’entreprise. Même en ayant un baito (l’équivalent d’un job, travail non régulier), les transports sont intégralement pris en charge par la société.

Faut-il absolument parler japonais?

Parler japonais, c’est s’ouvrir les portes d’un marché du travail plus vaste.
Même les entreprises internationales pourront exiger un certain niveau de langue.
De plus, parler la langue d’un pays est gage d’une meilleure intégration. Surtout dans un pays comme le Japon, où l’anglais est loin d’être pratiqué par tous.
Mais il est possible de vivre au Japon sans parler japonais, surtout dans de grandes villes comme Tokyo…

Au final, le Japon, c’est un cadre de vie, un sentiment de sécurité et de quiétude. Un respect de l’autre et de la vie en communauté. Transports propres et ponctuels, préservation et entretien du bien public. Zones dédiées aux loisirs et à la détente. Marché du travail attractif selon les secteurs. Il est tout à fait possible de s’expatrier, et de réussir son expatriation au pays du Soleil Levant.

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Source : expatriation au Japon